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Exposition | Musée des Beaux Arts | Montréal


« Plus que jamais, l’éducation se place au centre de nos priorités sociales, qui aide à décoder le sens des images quand les slogans noient la conscience, nous éloignent des discours pacifiques. Le dessin est une expression universelle, le crayon une arme de création, l’humour un outil de réflexion. Une image vaut mille mots : c’est connu dans les musées. Depuis des siècles, l’art des dessinateurs et des caricaturistes se dresse comme un rempart efficace contre les pensées totalitaires. Le nom de cette action s’inspire du poème de Paul Éluard écrit en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, Liberté j’écris ton nom. À nos crayons… », explique Nathalie Bondil, directrice du Musée.

« Une bannière de quatre mètres de haut est installée au Musée dans la promenade des Studios Art et Éducation Michel de la Chenelière, qui rassemble une cinquantaine de dessins choisis parmi un nombre impressionnant. Cette compilation sera offerte également sur papier, pour la réflexion de tous. Les illustrations choisies ont été publiées avant le 11 janvier 2015, jour de la marche internationale pour défendre la liberté d’expression et lutter contre les intégrismes. Cette sélection faite sur le coup des événements témoigne du talent engagé et solidaire d’amateurs ou de professionnels, inconnus ou célèbres, de plusieurs pays du monde, dont les dessins ont été largement diffusés par les réseaux sociaux et les médias internationaux. Signées tout récemment par Delisle au Québec ou par des étudiants sous la direction de Zep à Paris, des bandes dessinées accompagnent cette sélection.

Certains dessins repris sur l’affiche font référence à différentes oeuvres du patrimoine mondial, ici il y a un clin d’oeil à Magritte lorsqu’Aurélie Sartres, illustratrice d’Annecy, écrit à côté d’un crayon « ceci n’est pas une kalachnikov », là sur cette image qui montre des hommes brandissant un drapeau portant l’inscription « Satirical State Is Not Dead » sur un crayon cassé, une référence à une photo de Rosenthal montrant les Américains plantant un drapeau sur l’île japonaise d’Iwo Jima, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’exposition, intitulée Liberté, je dessine ton nom, fait elle-même référence au poème Liberté, écrit en 1942 parPaul Éluard, qui scande « j’écris ton nom ».

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